Soufflet révolutionne la protection fongicide avec GreenLeaf

« C’est une révolution. » C’est ainsi qu’Alexandre Hallier, directeur appro international des produits de protection des plantes chez Soufflet agriculture, présente GreenLeaf, la nouvelle offre du groupe. Lancée en novembre 2024, en pilote, cette solution garantit aux agriculteurs une protection fongicide de leurs parcelles de blé et d’orge avec un objectif précis : 80 % de feuilles vertes et d’épis sains à un stade physiologique défini.

Un coût fixe à l’hectare

« Nous bouleversons le modèle historique où nous achetions des produits, prenions une marge, puis les revendions aux agriculteurs. Désormais, nous ne vendons plus des produits, nous garantissons un résultat », explique Alexandre Hallier.

Avec GreenLeaf, l’agriculteur ne paie plus des produits phytosanitaires, mais un coût fixe à l’hectare. « Ce coût dépend des régions, mais il est sensiblement équivalent à une protection fongicide classique et reste fixe, quelle que soit la pression maladie de l’année », précise Alexandre Hallier.

Jusqu’à 300 €/ha d’indemnisation

En contrepartie, l’agriculteur s’engage à respecter les consignes fournies par Soufflet. « Concrètement, nous lui indiquons quand traiter, avec quel produit et à quelle dose, via les déclenchements d’OAD en cours de campagne, détaille-t-il. Il n’a plus à se soucier de choisir le bon produit, de gérer le stock, etc. puisque nous lui fournissons.»

Si malgré l’accompagnement technique, l’objectif de 80 % de feuilles vertes n’est pas atteint, l’agriculteur est indemnisé : 180 €/ha pour un taux de feuilles vertes compris entre 60 et 80 %, et jusqu’à 300 €/ha pour un taux en dessous de 60 %.

3 000 ha en pilote

Avec GreenLeaf, Soufflet propose un triptyque gagnant : sécurité, simplicité et performance. « Nous offrons une sécurité sur la partie technique puisque nous accompagnons la prise de décision, et une sécurité sur le résultat puisque l’agriculteur nous délègue 100 % de sa prise de risque. De plus, nous lui donnons de la visibilité en transformant une charge variable en une charge fixe et en lui garantissant un résultat en fin d’année. Via cette offre, nous cherchons l’optimum technico-économique pour l’agriculteur », explique Alexandre Hallier.

Mais au-delà de la performance économique, GreenLeaf s’inscrit dans une démarche d'optimisation des intrants. « Nous devons raisonner l’usage des produits phytosanitaires, car plus les agriculteurs en consomment, plus nous investissons, sans les facturer davantage. C’est le principe même de l’économie de la fonctionnalité », souligne Alexandre Hallier.

À ce jour, 3 000 ha sont engagés via l’offre GreenLeaf sur trois régions pilotes : la Champagne (Marne et Aube), La Brie (Seine-et-Marne) et la Bourgogne (Yonne).